Les dépenses énergétiques pèsent 2,5 fois plus lourd dans le budget des ménages les plus pauvres que dans celui des plus aisés. Tel est le constat d'une récente étude de l'Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), dont l’objectif est de développer la maîtrise de l’énergie pour limiter les inégalités sociales. Détails des résultats.
Les prix des combustibles fossiles ont augmenté de 3% par an en euros constants depuis 1995 et la demande globale d’énergie croît de 3,4% chaque année. Dans le même temps, la part des dépenses énergétiques dans le revenu des ménages les plus pauvres est passée de 10 à 15% entre 2001 et 2006. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Ademe sur le poids des dépenses énergétiques dans le budget des ménages en France.
L’étude observe que si les ménages les plus pauvres consacrent 15% de leur revenu aux dépenses énergétiques, cette part est ramenée à 6% chez les plus aisés. Les causes de cette inégalité sont multiples : d’une part, l’Ademe constate que "le revenu de la population la plus aisée a augmenté plus vite que le prix des combustibles", la part des dépenses énergétiques dans leur budget a donc diminué.
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